Imaginez…
Vous venez de réaliser une vidéo de formation pour un client.
Mais selon lui, elle n’est jamais assez bonne.
Ça vous parle ?
Je m’en doutais.
Vous avez passé des heures et des heures à tout faire et refaire.
Tout ça pour un message vidéo de 45 secondes présenté à quelques centaines d'opérateurs une ou deux fois seulement.
Quelle perte de temps.
À la racine de ce problème, il y a la perception du type de vidéo à utiliser, pour quoi faire et quel niveau de qualité est requis pour quel usage.
En gros, quel niveau d'effort je dois mettre.
Le problème avec la vidéo, c'est qu'elle fait appel dans notre esprit
à la notion de "beau".
Elle est censée transmettre de l'émotion.
Dans notre quotidien, nous sommes entourés de "belles vidéos" dans les publicités ou dans les films.
Tout est fait pour véhiculer de l’émotion et nous faire rêver : les plans, la manière de tourner, le montage, le son, la musique.
De la même manière que nous sommes habitués à manger sucré ou salé, nous sommes habitués à voir des vidéos que notre cerveau trouve jolies.
Ainsi, lorsque l’on veut faire des vidéos pour de la formation ou des tutoriels, notre cerveau nous impose de faire des vidéos aussi belles et léchées que celles qu'on voit partout.
Notre cerveau est biaisé parce qu’il oublie deux choses importantes :
Gagnez du temps en lisant notre sommaire :
Les moyens :
À la base, il n'a aucune idée des moyens mis en œuvre pour réaliser les vidéos esthétiques qu'on voit partout : le temps passé, les moyens de tournage, les compétences de montage.
Il n'en sait rien du tout.
Ainsi pour votre cerveau, faire les mêmes vidéos qu'il voit partout est facile et pas cher.
Il fantasme.
Les objectifs :
Votre cerveau néglige complètement la notion du « pourquoi » faire des vidéos"…
Il est focalisé sur la modalité : le "comment".
Comme le "comment" qu'il connaît lui montre un résultat joli, il veut le même "comment".
Mais le "pourquoi" faire des publicités ou des films est-il le même que le "pourquoi" faire des vidéos de formation ou d'instruction ?
Bien sûr que non.
Votre cerveau vous induit en erreur.
Il vous trompe.
Voici donc 3,5 types de vidéos que vous devez connaître absolument pour améliorer la formation ou la documentation dans votre entreprise.
1. Les vidéos sur fond vert.
Vous vous rappelez sans doute des présentateurs météo qui gesticulent devant un fond vert.
C'est le type de vidéos le plus efficace pour faire passer un concept général à moindre coût.
C'est facilement maintenable, évolutif et vous n'êtes pas dépendant d'un fournisseur d’e-learning en particulier.
Dans vos vidéos de formation, vous pouvez remplacer le fond vert par un fond PowerPoint, avec des animations, des images et des textes.
Vous pouvez créer une vidéo du type « C’est pas sorcier » pour expliquer des concepts compliqués de manière simple.
Vous verrez, les gens vont adorer.
Vous trouvez que le PowerPoint fait un peu cheap, bricolé et pas cher.
Peut-être…
Mais ça marche !
C'est neurologiquement efficace quand c'est bien fait.
Si ça vous intéresse, nous avons une formation complète d’une à deux journées pour apprendre à faire des vidéos hyper efficaces de Learning sur fond vert .
Nous sommes également partenaires avec la société RapidMooc, qui peut vous équiper d’une machine extrêmement productive pour faire ce type de vidéo.
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2. Les vidéos de tutoriel sur place, ou in situ.
Vous connaissez forcément ce type de vidéo.
Il y en a plein sur Youtube, Instagram, Facebook pour vous expliquer "comment" faire les choses.
C’est le meilleur choix pour vos instructions de travail.
Si vous souhaitez creuser le sujet, vous pouvez consulter notre article Comment faire un tutoriel vidéo avec une GoPro (5 astuces incontournables pour que vos équipes filment des tutos de qualité professionnelle).
Pour ce type de vidéo, quel est le niveau de qualité acceptable ?
La réponse est simple : dès que n'importe qui est capable de reproduire le geste montré.
Alors oui, je sais que certains d'entre vous vont dire : « Mais l'image tremble un peu, on aurait pu un peu mieux filmer. »
Là, n’est pas la question.
La vraie question est : « savez-vous reproduire le geste que vous voyez, est-ce que le geste contient des violations aux règles qualité, EHS ou performance » ?
S'il n'y a pas de violation et si on sait reproduire le geste, alors les défauts sont sans importance.
Expliquez ça à vos équipes de reviewers de contenus, qu'ils soient experts techniques ou qualité.
Le perfectionnisme est l’ennemi numéro un du créateur de contenu.
3. Les tutoriels copie d'écran.
C’est ce qu’il y a de plus facile à faire.
Vous pouvez utiliser n'importe quel logiciel de copie d'écran, et faire une vidéo pour expliquer comment marche un logiciel utilisé dans votre société.
Votre seul point d’attention sera l’utilisation d’un micro externe à votre PC.
Les micros internes sont en général de très mauvaise qualité.
Pour le reste, du moment qu’on voit toutes les tâches à faire et qu'elles sont dans le bon ordre, tout est OK.
4. Le 0,5ème type de vidéo à connaître : la formation en salle.
Pourquoi 0,5 ?
Parce que si vous le connaissez, c'est bien, sinon, ce n'est pas grave.
Peut-être que vous passez beaucoup de temps dans votre entreprise à faire des formations en salle.
Certaines sont de qualité moyenne et transforment vos spectateurs en marmottes qui hibernent.
D’autres, en revanche, sont très bien faites et données par des formateurs top niveau.
Dans ce cas… filmez-les !
Transformez-les en e-learning à consulter avant des sessions de coaching
ou des échanges questions-réponses collectifs...
Ça ne coûte presque rien à faire.
C'est super efficace.
Alors, pensez-y !
5. Le mot de la fin.
Vous avez maintenant tout ce qu’il faut pour choisir le meilleur type de vidéo selon vos besoins.
Je vous propose maintenant d’aller encore plus loin en accédant gratuitement à une partie de notre formation « Simplification Doc & Training ».
À tout de suite de l’autre côté.