Sinfony

La courbe de l’oubli, cette réalité qui détruit tous vos efforts en formation.

Mais ça fait la dixième fois que je lui dis… 

Bordel, il ne comprend rien celui-là…

Ça rentre par une oreille, ça ressort par l’autre et il n’y a rien entre les deux.

Vous avez forcément déjà entendu ou prononcé ces mots.

Ça vous mine le moral parce que vous avez l’impression que former votre apprenant (appelons-le Michel pour l’exemple) c’est mission impossible.

Mais est-ce que le problème vient de Michel ?

Est-ce que votre méthode de formation est vraiment efficace ?

Chez Sinfony, nous avons mis en place un système d’apprentissage bien rodé qui permet au bout de quelques semaines d’avoir des apprenants aussi compétents que nos consultants.

Il existe dans notre cerveau un phénomène naturel qui a tendance à anéantir tout effort d’apprentissage.

Je vais vous montrer comment notre système lutte contre ce phénomène, mais avant je dois vous parler des deux types de mémoire qui existent.

Notre cerveau a deux types de mémoire.

Un pour sauvegarder le superflu à court terme par exemple penser à acheter 2 baguettes et 4 pains au chocolat à la boulangerie.

L’autre permettra de sauvegarder sur le long terme une info que le cerveau considérera comme importante, voire vitale : se méfier d’un chien qui aboie par exemple.

S'il juge que ce n'est pas suffisamment important, il l'oublie !

Et il l'oublie très vite…

Cette notion d'oubli a été théorisée par le philosophe Hermann Ebbinghaus.

Il a mis en équation et en courbe la notion d’oubli.

Vous trouverez de nombreuses vidéos sur YouTube qui vous l’expliqueront en large et en travers.

Maintenant, voyons ensemble les 3 choses que vous devez mettre en place pour lutter contre la courbe de l'oubli chez Michel et que vos formations soient plus efficaces.

Lorsque l’information est associée à une émotion positive ou négative suffisamment forte, elle bénéficie d’un passe-droit, une sorte de coupe-file pour doubler toutes les autres infos qui ne sont pas associées à des émotions.

Ainsi, elle vient se loger directement dans la mémoire à long terme.

C’est la raison pour laquelle nous utilisons la personnification de notre apprenant en l’appelant Michel.

Le fait de matérialiser nos méthodes autour de Michel, nous permet de faire émerger un sentiment d’empathie, voire de pitié pour lui ainsi qu’une once de culpabilité chez l’apprenant.

Cet état émotionnel permet d’assimiler plus facilement le savoir.

De la même manière, lors de notre formation en présentiel, nous faisons danser et rire les apprenants, pour associer des émotions positives et de joie à quelque chose qui à la base n'est pas forcément très joyeux : 

la documentation.

ATTENTION !!!

Si l’émotion associée est trop forte, des traumatismes peuvent être créés. C’est le cas des accidents graves par exemple.

Retrouvez également le contenu de cet article sur notre chaîne YouTube, et abonnez-vous 👍 !

Astuce n° 2 : former les formateurs à la courbe de l’oubli.

Si l'information n'est pas associée à une émotion, alors le cerveau doit voir l'information plusieurs fois pour se dire "ah, tiens, ça fait plusieurs fois que je vois cette info, c'est peut-être important…"

Ainsi, la deuxième fois qu'il voit l'info, il va en stocker un bout.

La troisième fois, il va en stocker encore un autre, etc.

Bref, vous l'aurez compris, plus mon cerveau voit l'information, plus il va la graver dans la mémoire à long terme.

C’est pour cette raison que les formations PowerPoint en salle pour expliquer des procédures ne servent pas à grand-chose.

C’est comme si vous jetiez un pavé dans une mare. Ça fait des vagues pendant quelques minutes, puis… plus rien.

Si vos formateurs sont déjà bien conscients de ça, ils peuvent déjà concevoir leur contenu de formation avec les éléments suivants : 

- un refresh en fin de session, 

- un refresh digital le lendemain, 

- un refresh une semaine après, 

- puis un mois après, 

- puis 3 mois après....

Mais à ce stade, un problème se pose. 

Comment gérer tous ces refreshs digitaux ?

Vous allez me dire que c'est ingérable, que c'est le bazar.

C’est vrai mais seulement parce que vous raisonnez avec vos pratiques actuelles.

En fait, vous allez devoir acquérir deux nouvelles pratiques.

L’habitude du microlearning.

Un refresh sur un concept donné peut se faire avec une vidéo de 3 minutes, 

à snacker seul entre deux activités, ou à la réunion du matin, en groupe.

Une formation n’est pas forcément un truc long, lourd et pénible.

Le LMS (Learning Management System)

La deuxième pratique est technique. 

Vous devez utiliser un LMS, comme le nôtre, pour être capable de déclencher des actions de formation individuelles de manière automatique, 

en fonction de conditions prédéterminées.

Tous les LMS ne se valent pas sur ce point.

Si vous souhaitez changer votre LMS contactez-nous ICI.

Nous vous donnerons les meilleures recommandations.

Astuce n° 3 : pratiquer l’évaluation à froid.

En fin de session quand vous faites un quiz, une évaluation à chaud pour vérifier que Michel a bien compris.

À ce moment-là, on est encore tout en haut de la courbe de l'oubli.

Or, depuis le début de cette vidéo, je vous dis que le problème est après, dans les jours, les semaines, les mois suivants la formation.

Normalement, si vous appliquez bien les deux premières astuces, vos formations seront plus impactantes grâce aux émotions et seront plus rémanentes grâce aux refreshs.

Cependant vous avez quand même besoin d’évaluer si Michel a retenu ce qu'il a appris, et ce, plusieurs semaines après la formation initiale.

La bonne manière est de faire une évaluation formelle à froid, ce qui peut vous permettre de recalibrer la profondeur, la durée et l'importance des refreshs que vous proposez à Michel. 

Vous pouvez faire cette évaluation sous forme de mini quizz automatisé

lancé automatiquement par le LMS qui choisira la bonne fréquence.

Vous pouvez aussi profiter de réunions de service ou bien de bilan 

sur les revues de processus à partager à tout le monde.

Vous vous dites peut-être que ça va être un grand bazar à gérer et que vous ça va vous coûter.

Soyons clairs.

No pain, no gain.

Vous ne pouvez pas vous plaindre d'avoir des Michel qui ne retiennent rien si vous ne mettez pas en œuvre les moyens de lutter contre la courbe de l’oubli.

Avoir des Michel qui ne savent pas ce qu'ils font, pourquoi ils le font, et comment ils doivent le faire, génère des retards, des erreurs, des reworks...

Bref, des coûts cachés que vous ne voyez pas (ou que vous ne voulez pas voir).

Le mot de la fin.

Cette courbe de l'oubli est inévitable parce qu’elle est biologique.

Nous sommes tous nés avec.

Avec ces 3 astuces, vous êtes armé pour contrôler ses effets néfastes sur vos formations.

Si vous souhaitez aller plus loin, je vous offre d’accéder gratuitement à une partie de notre formation à la "simplification Doc & Training".

À tout de suite de l’autre côté.